L'euro en Hausse

L'euro est passé à près de 1,37 dollar vendredi, porté par de nouvelles spéculations de hausse des taux en zone euro, alimentées par des déclarations d'un responsable de la Banque centrale européenne (BCE).

Vers 22H00 GMT (23H00 à Paris), l'euro valait 1,3691 dollar contre 1,3605 dollar jeudi à la même heure.

L'euro progressait aussi face au yen à 113,75 yens contre 113,33 yens jeudi soir.

Le dollar baissait face à la devise nippone à 83,16 yens contre 83,30 yens la veille.

La devise européenne est montée "en réaction à des propos en faveur d'une hausse des taux", a expliqué Nick Bennenbroek, de la banque Wells Fargo. Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la BCE, "a dit que la banque centrale pourrait avoir besoin de relever ses taux face à l'augmentation du risque lié à l'inflation", a rapporté l'analyste.

Toute hausse de taux d'intérêt en zone euro augmenterait l'attractivité de la devise, qui offrirait ainsi des rendements plus rémunérateurs.

A l'inverse aux Etats-Unis, le taux directeur reste proche de zéro depuis plus de deux ans.

"Il semble que comme (le président de la BCE) Jean-Claude Trichet avant lui, M. Smaghi prépare le marché à une hausse du taux directeur" de la BCE, a commenté un courtier londonien.

"Ces propos méritent d'être pris au sérieux étant donné que les membres du directoire ne s'écartent jamais beaucoup de la ligne de pensée de la Banque", a approuvé Nick Kounis, économiste chez ABN Amro.

Plusieurs responsables de la banque centrale se sont inquiétés depuis le début de l'année de l'accélération de la hausse des prix en zone euro, où l'inflation a atteint 2,4% en janvier sur un an.

Cette même problématique a soutenu la livre sterling cette semaine: l'inflation au Royaume-Uni a culminé en janvier à 4% sur un an, soit le double de la cible sous laquelle est censée la maintenir la Banque d'Angleterre (BoE), et ce malgré une reprise toujours fragile de l'économie britannique.






Le procès de l'ancien trader de la Société générale soupçonné d'avoir dérobé à la banque française un code informatique destiné au trading à haute fréquence s'est ouvert ce mardi à New York, avec un portrait accablant dressé de Samarth Agrawal par le procureur général.

"Samarth Agrawal a volé, mais il ne s'est pas rendu coupable d'un vol ordinaire. Il n'a volé ni argent ni or ni diamants mais quelque chose d'une valeur bien supérieure. Il a volé un procédé très efficace pour gagner des millions de dollars sur le marché boursier", a déclaré Thomas Brown dans sa plaidoirie initiale.

Samarth Agrawal, un Indien de 27 ans, avait été arrêté en avril dernier après avoir été accusé par la justice américaine de copier et d'imprimer le code informatique de l'année précédente afin de mettre en place un système de trading à haute fréquence similaire à celui de la SocGen pour le hedge fund Tower Research Capital LLC, qui l'avait embauché.

Ivan Fisher, l'avocat de l'ex-trader de la Société générale, a dit devant le jury que son client n'avait rien volé, ajoutant que ce dernier témoignerait en ce sens au cours du procès.



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Crise financière des panneaux solaires

Dans un communiqué de presse des ministères de l’économie et de l’environnement, paru le 23 août dernier, tarifs d’achat de l’électricité solaire photovoltaïque excepté pour les particuliers diminuent de 12%. Une vraie catastrophe pour les petits et moyens acteurs de la filière photovoltaïque française.

En effet, un arrêté en date du 1er septembre 2010 a confirmé cette mesure. Selon l'Association des Producteurs d'Électricité Solaire Indépendants, cette mesure est arrivée malgré les promesses de stabilité qui avaient été renouvelées par le gouvernement après la baisse de début d'année. « C'est bien peu de temps pour repenser toute l'économie de projets développés depuis plusieurs mois. Mais que veut donc le gouvernement ? », déclare l’organisme dans un communiqué de presse.


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Age de retraite repoussée.

L'Assemblée a adopté vendredi l'une des mesures-phare de la réforme des retraites, qui repousse progressivement de 65 à 67 ans l'âge de la retraite sans décote, quel que soit le nombre d'années de cotisation, mesure unanimement rejetée par la gauche et les syndicats.

Dans l'esprit du gouvernement, cette mesure va de pair avec le recul progressif de l'âge légal du départ à la retraite de 60 à 62 ans votée en fin d'après-midi, et qui s'appliquera en 2018.

Nicolas Sarkozy a demandé à sa majorité de ne pas céder sur ces deux mesures, qui sont le coeur de sa réforme. Il s'agit aussi des deux mesures unanimement rejetées par la gauche et les syndicats, qui ont convoqué une nouvelle journée de mobilisation le 23 septembre.

Le président du MoDem, François Bayrou, et les quelques députés villepinistes se sont aussi opposé au recul de l'âge à la retraite sans décote (c'est-à-dire sans taux minorés) en cas de parcours professionnel interrompu. La mesure a aussi posé problème à quelques députés UMP.
Une mesure constestée par les syndicats et l'opposition

Tous considèrent qu'elle va pénaliser les personnes qui ont eu des interruptions de carrière, à commencer par les mères qui ont dû s'arrêter de travailler. Une députée UMP, Chantal Brunel, a demandé en vain que le recul de la retraite sans décote ne s'applique pas aux « femmes qui ont donné deux enfants à notre pays ».

Une autre députée UMP, l'ex-ministre Nicole Ameline, a suggéré sans plus de succès une « mesure temporaire spéciale » en faveur des femmes. Jean Bardet (UMP) a souhaité « voir comment le dispositif pourrait être amélioré lors de son passage au Sénat ».

La production industrielle en forte hausse

Durant le mois d'Avril, la zone euro a connu en avril une croissance annuelle de sa production industrielle sans précédent depuis près de 20 ans, signe que la reprise pourrait gagner en ampleur, montrent des statistiques publiées lundi.
La production industrielle a augmenté de 0,8% mensuellement et de 9,5% annuellement. Le taux de croissance annuel est le plus élevé depuis que cet indicateur existe pour la zone euro, soit janvier 1991, a précisé Eurostat.
Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse mensuelle de 0,5% et annuelle de 8,7%.
"La forte hausse en avril de la production industrielle dans la zone euro indique que le secteur industriel, sensible aux exportations, a été peu affecté par les difficultés budgétaires de la région", commente Martin van Vliet, économiste à ING.
"Le secteur industriel semble être sur la voie d'une forte expansion au deuxième trimestre", ajoute-t-il.
Les chiffres de mars ont été révisés à la hausse, donnant 1,5% mensuel et 7,7% annuel, contre 1,3% et 6,9% respectivement.
La hausse d'avril s'est faite dans le sillage de celle des biens intermédiaires qui ont bondi de 2,2% sur le mois et de 16% annuellement, là aussi un record pour le pourcentage annuel.
"Le secteur manufacturier est le phare de l'économie de la zone euro pour l'instant en 2010, bénéficiant de l'amélioration de la demande intérieure et surtout de la demande à l'exportation ainsi que de la reconstitution des stocks", souligne Howard Archer, économiste à IHS Global Insight.
"En outre, le recul sur les marchés de l'euro, depuis un pic en novembre de 1,51 dollar jusqu'au plus bas de quatre ans récemment touché à 1,214 dollar, aide non seulement les exportateurs mais il rend également les industriels de la zone euro plus compétitifs sur leurs marchés intérieurs", ajoute-t-il.
L'euro a touché le 7 juin un plus bas depuis mars 2006 à 1,1876 dollar.



Hausse des prix de l'immobilier

« Printemps de l'immobilier » oblige, après une année 2009 marquée du sceau de la crise, le marché immobilier semble peu à peu retrouver son lustre d'antan. Si les vendeurs peuvent afficher un large sourire, la nouvelle ne sera sans doute pas du goût des acheteurs qui ne peuvent que constater le retour confirmé de la hausse des prix.

A en croire les récentes publications des professionnels, si le volume des transactions avait ouvert le bal il y a quelques mois déjà, les prix semblent eux-aussi devoir célébrer le rétablissement du marché immobilier en affichant une progression notable. Qu'il s'agisse de mises en vente entre particuliers ou par le biais d'une agence, le prix moyen des biens immobiliers enregistrent une nouvelle hausse venant confirmer l'orientation adoptée les mois précédents.

Publié il y a quelques jours, l'indicateur du site PAP (De Particulier à Particulier) révèle pour le mois de mars dernier une progression de l'ordre de 0,83% pour le prix des maisons et de 0,7% pour celui des appartements. Selon le site, il s'agirait là de la sixième hausse mensuelle constatée consécutivement. S'il n'exclut pas une stabilisation éventuelle des prix au cours des semaines à venir, PAP croit davantage en une pérennisation de cette tendance haussière pour un marché qui « aborde les mois les plus actifs de l'année. Les familles en quête d'acquisition profitent du printemps pour amorcer leur recherche, et prévoient de conclure leur transaction cet été pour emménager à la rentrée. Cette période contribue généralement à soutenir les prix immobiliers ». Depuis le début de l'année, la hausse des prix de l'immobilier s'établit à +1,94% pour les maisons et à +1,71% pour les appartements.

L'emploi s'effondre

“Les destructions d’emplois continuent au sein de la zone euro”, titre aujourd’hui le Financial Times. En 2009, le nombre de personnes avec un emploi a atteint son plus faible niveau depuis plus de trois ans. Pis, cette tendance pourrait se poursuivre cette année.

“Le nombre d’Européens avec un emploi a chuté en 2009 pour la première fois depuis quatorze ans”, constate The Wall Street Journal.

Selon l’agence de statistiques européennes Eurostat, le nombre de personnes exerçant une profession a reculé de 2,7 millions dans la zone euro, l’année dernière, pour s’établir à 144 millions d’individus. Dans l’Union Européenne, 221,1 millions de personnes disposaient d’un travail, soit quatre millions de moins par rapport à 2008.

Malheureusement, 2010 devrait s’inscrire dans la continuité de 2009. Howard Archer, économiste en chef chez IHS Global Insight, déclare : “Nous croyons que la croissance dans la plupart des pays est trop faible pour être en mesure de générer des créations d’emplois”.

D’ailleurs, la dernière enquête de l’agence d’emploi Manpower semble confirmer ce constat. En Allemagne, les entreprises entendent recruter moins lors du deuxième trimestre 2010 qu’au cours du premier trimestre. La situation serait identique en Espagne et en Italie.

SCT Telecom accompagne ses commerciaux

SCT Telecom, l'un des principaux opérateurs télécom français switchless (sans réseau), souhaite améliorer les performances de ses commerciaux. Ces derniers, qui représentent plus de la moitié des 215 collaborateurs de l'entreprise, vont bénéficier d'un cursus de formation en trois niveaux, sur quatre jours. Les jeunes recrues seront ensuite coachées sur le terrain par un commercial senior pendant une semaine.

Près d'un million d'euros seront consacrés à la prise de rendez-vous commerciaux, afin de rendre les vendeurs les plus disponibles possibles auprès de leur clientèle, en leur assurant des entretiens de qualité (une cellule projet et qualité a été spécialement conçue en interne).

Enfin, dernier élément de la stratégie de renforcement de SCT Telecom, la mise en place de challenges commerciaux. Deux types de défis sont proposés aux forces de vente : annuels et quadrimestriels. Pour ce premier quadrimestre 2010, 12 000 euros ont été mis en jeu. Le tout pour « transformer les collaborateurs en véritables experts de la vente de solutions télécoms aux Tpe-Pme », précise Eric Heudeleine, directeur commercial vente directe de SCT Telecom.

DE GROS PROFIT POUR LA CIBC

La Banque CIBC a annoncé un bénéfice net de 434 millions de dollars pour le troisième trimestre terminé le 31 juillet 2009. Il y a un an, la Banque déclarait un bénéfice net de 71 millions. Les revenus ont atteint 2,8 milliards au troisième trimestre.

La Banque attribue ces résultats à la bonne performance des services bancaires de détail et de gros.

Les actionnaires recevront un dividende de 87 ¢ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 31 octobre 2009. Ce dividende sera versé le 28 octobre 2009.

La division Marchés de détail CIBC a affiché un bénéfice net de 416 millions. Les pertes sur créances ont atteint 423 millions, soit près de 200 millions de plus qu'au troisième trimestre de 2008.

Les loyers en baisse

Les locataires auraient-ils remporté la lutte engagée avec les propriétaires bailleurs ? Sans pouvoir être aussi catégorique, le réseau d'agences immobilières Century 21 observe toutefois une influence grandissante des locataires sur le marché immobilier. Preuve en est une baisse notable des loyers constatée sur les douze derniers mois.

« Les locataires reprennent le pouvoir », clame Century 21 en annonçant une baisse de loyers des appartements de -4,65% sur un an (-2,31% en ce qui concerne les maisons). S'il s'agit évidemment d'une bonne nouvelle pour les locataires, les propriétaires se montrent des plus inquiets en observant dans plusieurs villes un accroissement rapide du déséquilibre entre l'offre locative et la demande. La faute notamment à une conjoncture économique défavorable pesant lourdement sur les demandes associée au succès conséquent remporté par le dispositif de défiscalisation loi Scellier.

Outre l'investissement dans le neuf, la saturation progressive du marché locatif par un nombre croissant de logements inoccupés devrait également continuer à être alimentée jusqu'en 2010 par l'intégration des logements VEFA vendus avant juillet 2008 (vente en l'état futur d'achèvement). De quoi inverser un peu plus brutalement le rapport de force entre locataires et propriétaires.

Depuis son lancement, le dispositif Scellier est présenté comme le principal soutien de l'immobilier neuf face à la crise. Perçu comme salvateur par bon nombre de promoteurs, le régime de défiscalisation Scellier (victime de son succès) pourrait bien précipiter le marché locatif français entre les mains des locataires. Entre baisse des loyers, offre bien supérieure à la demande et mesures prises par le gouvernement en faveur des locataires (dépôt de garantie réduit à un mois), ces derniers disposent en effet d'atouts qui font désormais cruellement défaut aux propriétaires bailleurs.