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Conformément aux prévisions, il a finalement été observé une hausse de 0,10% à 0,15% des taux des crédits à l'immobilier au mois de mars. Les durées de référence (15 et 20 ans) passent ainsi respectivement en un mois de 3,85% à 3,95% et de 4,05% à 4,20% pour les taux moyens.

Par rapport au début de l'année 2011 où ces taux moyens se situaient encore à 3,50% sur 15 ans et 3,70% sur 20 ans, la remontée atteint désormais 0,5%.

Pour la suite, constatant que les banques ont déjà anticipé la hausse à venir du taux directeur de le BCE (attendue dès jeudi lors de réunion monétaire), un célèbre courtier pense que la hausse des taux des crédits aux particuliers devrait marquer un tout petit peu le pas dans le courant du mois d'avril.

"Cependant, de nouvelles hausses de barèmes restent toujours envisageables, notamment pour les banques qui offrent les taux les plus intéressants et qui ne pourront pas maintenir longtemps des niveaux de taux aussi bas avec des taux de refinancement qui grimpent. Les augmentations de taux devraient donc être moins importantes dans le courant du mois d'avril même si la tendance de fond reste et demeure haussière", commente le courtier.

Ségolène Royal contre la hausse des prix

Afin d'améliorer le pouvoir d'achat des Français, Ségolène Royal a proposé mardi de bloquer les prix de 50 produits de base alimentaires et d'entretien et obliger les grandes surfaces à "acheter au moins 10% de leurs produits" au producteur. "La proposition que je ferais, quand je vois que les familles ont énormément de mal maintenant à faire deux repas, c'est de définir 50 produits de base dont les prix seraient bloqués", a-t-elle proposé sur BFM-TV.

Alors qu'on lui faisait valoir que le gouvernement avait mis en place un "panier des essentiels", Ségolène Royal s'est exclamée: "C'est une plaisanterie, le panier des essentiels! Ce sont les grandes surfaces qui ont la totale liberté de fixer ce panier y compris avec des produits de mauvaise qualité (...) et les gens ne peuvent pas choisir".

L'ex-candidate à la présidentielle propose également que "les associations de consommateurs en partenariat avec la distribution et sous la médiation de l'Etat puissent définir quels sont ces produits, à quel prix et quels sont les consommateurs qui seraient ciblés par cette possibilité-là".