La Banque CIBC a annoncé un bénéfice net de 434 millions de dollars pour le troisième trimestre terminé le 31 juillet 2009. Il y a un an, la Banque déclarait un bénéfice net de 71 millions. Les revenus ont atteint 2,8 milliards au troisième trimestre.
La Banque attribue ces résultats à la bonne performance des services bancaires de détail et de gros.
Les actionnaires recevront un dividende de 87 ¢ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 31 octobre 2009. Ce dividende sera versé le 28 octobre 2009.
La division Marchés de détail CIBC a affiché un bénéfice net de 416 millions. Les pertes sur créances ont atteint 423 millions, soit près de 200 millions de plus qu'au troisième trimestre de 2008.
Les loyers en baisse
Les locataires auraient-ils remporté la lutte engagée avec les propriétaires bailleurs ? Sans pouvoir être aussi catégorique, le réseau d'agences immobilières Century 21 observe toutefois une influence grandissante des locataires sur le marché immobilier. Preuve en est une baisse notable des loyers constatée sur les douze derniers mois.
« Les locataires reprennent le pouvoir », clame Century 21 en annonçant une baisse de loyers des appartements de -4,65% sur un an (-2,31% en ce qui concerne les maisons). S'il s'agit évidemment d'une bonne nouvelle pour les locataires, les propriétaires se montrent des plus inquiets en observant dans plusieurs villes un accroissement rapide du déséquilibre entre l'offre locative et la demande. La faute notamment à une conjoncture économique défavorable pesant lourdement sur les demandes associée au succès conséquent remporté par le dispositif de défiscalisation loi Scellier.
Outre l'investissement dans le neuf, la saturation progressive du marché locatif par un nombre croissant de logements inoccupés devrait également continuer à être alimentée jusqu'en 2010 par l'intégration des logements VEFA vendus avant juillet 2008 (vente en l'état futur d'achèvement). De quoi inverser un peu plus brutalement le rapport de force entre locataires et propriétaires.
Depuis son lancement, le dispositif Scellier est présenté comme le principal soutien de l'immobilier neuf face à la crise. Perçu comme salvateur par bon nombre de promoteurs, le régime de défiscalisation Scellier (victime de son succès) pourrait bien précipiter le marché locatif français entre les mains des locataires. Entre baisse des loyers, offre bien supérieure à la demande et mesures prises par le gouvernement en faveur des locataires (dépôt de garantie réduit à un mois), ces derniers disposent en effet d'atouts qui font désormais cruellement défaut aux propriétaires bailleurs.
« Les locataires reprennent le pouvoir », clame Century 21 en annonçant une baisse de loyers des appartements de -4,65% sur un an (-2,31% en ce qui concerne les maisons). S'il s'agit évidemment d'une bonne nouvelle pour les locataires, les propriétaires se montrent des plus inquiets en observant dans plusieurs villes un accroissement rapide du déséquilibre entre l'offre locative et la demande. La faute notamment à une conjoncture économique défavorable pesant lourdement sur les demandes associée au succès conséquent remporté par le dispositif de défiscalisation loi Scellier.
Outre l'investissement dans le neuf, la saturation progressive du marché locatif par un nombre croissant de logements inoccupés devrait également continuer à être alimentée jusqu'en 2010 par l'intégration des logements VEFA vendus avant juillet 2008 (vente en l'état futur d'achèvement). De quoi inverser un peu plus brutalement le rapport de force entre locataires et propriétaires.
Depuis son lancement, le dispositif Scellier est présenté comme le principal soutien de l'immobilier neuf face à la crise. Perçu comme salvateur par bon nombre de promoteurs, le régime de défiscalisation Scellier (victime de son succès) pourrait bien précipiter le marché locatif français entre les mains des locataires. Entre baisse des loyers, offre bien supérieure à la demande et mesures prises par le gouvernement en faveur des locataires (dépôt de garantie réduit à un mois), ces derniers disposent en effet d'atouts qui font désormais cruellement défaut aux propriétaires bailleurs.
Immobilier : les agences se paient la Tour Eiffel
La Tour Eiffel, monument identitaire de la France et de sa capitale, fête cette année ses 120 ans. Elle devrait pour l'occasion faire peau neuve et ses 250.000 m² de métal être repeints. « Comme M. Gustave Eiffel nous l'a demandé dans son testament, il faut repeindre la tour régulièrement pour la protéger de la corrosion », précise Jean-Bernard Bros, adjoint au maire de Paris chargé du tourisme, au sujet des réfections subies tous les 7 ans par la Dame de fer.
On est toutefois en droit de s'interroger : Gustave Eiffel aurait-il également fait part, dans son testament, de sa volonté de muer son oeuvre en panneau publicitaire géant ? Car c'est bien de cela dont il s'agit. Si la rénovation a cette année été confiée à une entreprise grecque, outre les 60 tonnes de peinture nécessaires pour couvrir les 300 mètres du monument, cette dernière aura la charge de fixer de larges pans publicitaires sur l'un de ses pieds.
« C'est difficile parce qu'il y a la hauteur mais on ne prend pas de risque pour autant, la sécurité est totale », explique Aderito Baptista, l'un des peintres qui n'en est pas à son premier rendez vous avec la Tour Eiffel. Sécurité des hommes donc, mais aussi du monument puisque si les panneaux affrétés par le professionnel de l'immobilier seront installés dans le courant du mois de mai, les dégradations qu'ils pourraient occasionnés à la Tour seront entièrement prises en charge par une assurance spécialement adaptée pour l'opération.
Le projet n'en suscite pas moins déjà de vives critiques. Philippe Ray, président de l'association « Paris brûle-t-il » s'insurge à l'idée d'une telle exploitation de la Tour Eiffel : « que le marché de l'immobilier ne soit pas au mieux est un fait qui n'autorise aucunement ses acteurs à dénaturer le patrimoine de la France ». Mais l'intérêt économique passe souvent outre les considérations morales. La rénovation de la Tour devrait en effet coûter quelques 4 millions d'euros, un investissement pouvant dès lors être financé en partie par la location de quelques espaces à des fins publicitaires.
Conscient de la polémique naissante, Jean-Marc Gardon se veut toutefois rassurant. « Nous allons suivre de près les réactions des parisiens et procèderons au retrait éventuel des panneaux si le besoin s'en fait ressentir », précise-t-il.
On est toutefois en droit de s'interroger : Gustave Eiffel aurait-il également fait part, dans son testament, de sa volonté de muer son oeuvre en panneau publicitaire géant ? Car c'est bien de cela dont il s'agit. Si la rénovation a cette année été confiée à une entreprise grecque, outre les 60 tonnes de peinture nécessaires pour couvrir les 300 mètres du monument, cette dernière aura la charge de fixer de larges pans publicitaires sur l'un de ses pieds.
« C'est difficile parce qu'il y a la hauteur mais on ne prend pas de risque pour autant, la sécurité est totale », explique Aderito Baptista, l'un des peintres qui n'en est pas à son premier rendez vous avec la Tour Eiffel. Sécurité des hommes donc, mais aussi du monument puisque si les panneaux affrétés par le professionnel de l'immobilier seront installés dans le courant du mois de mai, les dégradations qu'ils pourraient occasionnés à la Tour seront entièrement prises en charge par une assurance spécialement adaptée pour l'opération.
Le projet n'en suscite pas moins déjà de vives critiques. Philippe Ray, président de l'association « Paris brûle-t-il » s'insurge à l'idée d'une telle exploitation de la Tour Eiffel : « que le marché de l'immobilier ne soit pas au mieux est un fait qui n'autorise aucunement ses acteurs à dénaturer le patrimoine de la France ». Mais l'intérêt économique passe souvent outre les considérations morales. La rénovation de la Tour devrait en effet coûter quelques 4 millions d'euros, un investissement pouvant dès lors être financé en partie par la location de quelques espaces à des fins publicitaires.
Conscient de la polémique naissante, Jean-Marc Gardon se veut toutefois rassurant. « Nous allons suivre de près les réactions des parisiens et procèderons au retrait éventuel des panneaux si le besoin s'en fait ressentir », précise-t-il.
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